Damien Bénéteau
Artist
lundi 11 décembre 2017
Inauguration Cosmogonie @Damien Beneteau
Lycée Léon Blum, Créteil, France, 8 décembre 2017
The installation Cosmogonie is displayed as an interior rotunda, borrowing its shapes from horological mechanisms as well as from the planetary mobile. As a metaphoric statement on the genesis of the world and the cycle of time, it presents strong formal convergences with minimalistic sculpture. Here, Damien Bénéteau reduces a representation of cosmos to the human scale and to its minimal signifier, materializing in situ his poetic vision of the Origin.
The static suspended layout of the central sculpture combines in an ethereal composition three astral spheres and several thin hanging plates, slightly curved and tilted, in the manner of a deconstructed planetarium, crossed over by mysterious metallic totems. The sculpture is surmounted by a ring, in which a needle – its tip equipped with a lamp – carries out a minute long revolution. The structure’s cold geometry, the depth of the matt black and the material’s shine shape a solemn, sober and dynamic composition whose volumes are constantly redrawn by the light. Induced by its reflection on the material’s surface, the play with texture variations is cadenced by the hypnotic regularity of the rotating arm, offering the opportunity of a serene and dreamy contemplation.
Responding to this general principal of roundness, Cosmogonie is surrounded by an inclined plane that allows students to stop there for a moment. Located in a passage way, a high school hallway, this meeting point invites passers-by to pause, to retire from the temporality of a school day in order to embrace, for one moment, the rhythm of an infinite loop, that of perpetual movement.
FG, mai 2016
mercredi 29 avril 2015
dimanche 26 avril 2015
Damien Bénéteau Solo exposition 2015 Galerie Mathias Coullaud
Damien Bénéteau
Exposition du 16 avril au 13 juin 2015
Galerie Mathias Coullaud
12 rue de Picardie, 75003 Paris, France
TEXTE
Formé à la photographie, Damien Bénéteau transpose le processus de capture de la lumière dans le genre sculptural. Dans ses œuvres, la mise en tension du volume, du mouvement et de la lumière sert la définition d’une plasticité plurielle, modelant autant la matière que le champ du visible. Empruntant ses références à la sculpture minimale comme à l’op’art et au néo-opticalisme, il en retient l’esthétique géométrique, la sobriété et la simplicité apparente. Ses mobiles monochromatiques affichent ainsi une neutralité délibérée, une certaine froideur mécanique, compensée par l’étrange profondeur de la surface et l’élégance de la structure. Le mouvement cyclique qui les anime, balancier ou oscillatoire, s’associe aux assemblages internes de diodes électroluminescentes pour faire de ces sculptures, d’un noir hermétique, de véritables événements visuels, aux infinies nuances.
Cherchant l’effet d’optique plus que l’illusion, Damien Bénéteau déploie un vocabulaire plastique, fait d’interstices, d’ombres, d’ellipses ou de halos, qui motive chez le spectateur une métamorphose du regard. La sculpture de la lumière permet en effet de dévoiler les angles morts des volumes ou d’en inverser les contrastes de manière à faire apparaître de nouvelles formes, à ajouter des teintes et des dégradés, à redéfinir les reliefs et les profondeurs. Le revêtement noir mat fonce le contraste avec la luminosité très dense des LED blanches, produisant dans le regard des effets de persistance rétinienne et d’aura. Damien Bénéteau procède ainsi à une double opération de révélation-fixation de ces traces impalpables qui président à la visibilité.
La répétition hypnotique et le jeu continu de voilé-dévoilé disposent le spectateur à un état contemplatif, propice à une méditation sur le temps. En ouvrant sur le champ évocatoire du corps céleste, du pendule ou du métronome, ces mobiles au mouvement perpétuel organisent subtilement le passage du présent historique, suspendu dans la rencontre avec l’œuvre, à celui d’un temps astronomique, renvoyant au macrocosme. Supports à projections, les sculptures de Damien Bénéteau font sensiblement signe vers l’inexorable écoulement du temps et la conscience de son éternel retour. Le plasticien n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur le double sens de la gravité, renvoyant la loi physique à son interprétation affective, la dynamique de la nature à la solennité qu’elle impose.
Florian Gaité, février 2015
« Monolithes »
Cette série se concentre sur le travail de la surface plane et rompt avec l’utilisation du balancier qui prévalait jusque là dans sa démarche. En jouant cette fois sur le mouvement d’un anneau excurvé, porté par deux fines tiges, Damien Bénéteau sculpte un iris décliné en trois formes — sphérique, ovoïde, pavillonnaire — qu’il place quasiment au centre de ses parallélépipèdes. Les transformations produites par la lumière, poussées jusqu’à faire perdre de vue sa source réelle, s’accompagnent d’un léger bruit, amplifié par résonance, conférant aux œuvres une présence manifeste. Non sans rappeler le mystérieux totem kubrickien de 2001, L’Odyssée de l’espace, chacune de ces stèles noires, corps brut et lieu d’intrigue, oscille ainsi entre puissance de séduction et mise à distance inquiétante.
FG, février 2015
SPHEROLITHE (2015)
Sculpture au sol
Aluminium, acier inoxydable, source lumière LED
H : 135 cm L : 64 cm P : 20 cm
« Reliefs »
Damien Bénéteau expérimente un dispositif formel radical, remontant aux racines de sa démarche. Ses monochromes noirs sur tôle font en effet dialoguer volume géométrique et dégradé de lumière pour donner au matériau une plasticité en mouvement. Chaque Relief laisse ainsi apparaître en son centre un disque légèrement incurvé ou au contraire bombé qui se détache à peine de la surface, installant une différence de perception minimale au cœur de la matière. Mais alors que dans ses travaux précédents, les transformations optiques étaient portées par desdispositifs lumineux et mécaniques internes à la sculpture, Damien Bénéteau compte ici sur la circulation du spectateur autour de l’œuvre pour activer une vision dynamique qui en dévoile les infimes variations. En travaillantl’inframince, l’événement tout juste perceptible, il met ici en branle l’imagination et la sensorialité du spectateur, plongé dans les interstices sculpturaux et picturaux qui se crént sous ses yeux.
FG, Avril 2015
RELIEF 01 (2015)
Sculpture murale
Aluminium
H : 140 cm L : 108 cm P : 4 cm
RELIEF02 (2015)
Sculpture murale
Aluminium
H : 99 cm L : 82 cm P : 3 cm
Exposition du 16 avril au 13 juin 2015
Galerie Mathias Coullaud
12 rue de Picardie, 75003 Paris, France
TEXTE
Formé à la photographie, Damien Bénéteau transpose le processus de capture de la lumière dans le genre sculptural. Dans ses œuvres, la mise en tension du volume, du mouvement et de la lumière sert la définition d’une plasticité plurielle, modelant autant la matière que le champ du visible. Empruntant ses références à la sculpture minimale comme à l’op’art et au néo-opticalisme, il en retient l’esthétique géométrique, la sobriété et la simplicité apparente. Ses mobiles monochromatiques affichent ainsi une neutralité délibérée, une certaine froideur mécanique, compensée par l’étrange profondeur de la surface et l’élégance de la structure. Le mouvement cyclique qui les anime, balancier ou oscillatoire, s’associe aux assemblages internes de diodes électroluminescentes pour faire de ces sculptures, d’un noir hermétique, de véritables événements visuels, aux infinies nuances.
Cherchant l’effet d’optique plus que l’illusion, Damien Bénéteau déploie un vocabulaire plastique, fait d’interstices, d’ombres, d’ellipses ou de halos, qui motive chez le spectateur une métamorphose du regard. La sculpture de la lumière permet en effet de dévoiler les angles morts des volumes ou d’en inverser les contrastes de manière à faire apparaître de nouvelles formes, à ajouter des teintes et des dégradés, à redéfinir les reliefs et les profondeurs. Le revêtement noir mat fonce le contraste avec la luminosité très dense des LED blanches, produisant dans le regard des effets de persistance rétinienne et d’aura. Damien Bénéteau procède ainsi à une double opération de révélation-fixation de ces traces impalpables qui président à la visibilité.
La répétition hypnotique et le jeu continu de voilé-dévoilé disposent le spectateur à un état contemplatif, propice à une méditation sur le temps. En ouvrant sur le champ évocatoire du corps céleste, du pendule ou du métronome, ces mobiles au mouvement perpétuel organisent subtilement le passage du présent historique, suspendu dans la rencontre avec l’œuvre, à celui d’un temps astronomique, renvoyant au macrocosme. Supports à projections, les sculptures de Damien Bénéteau font sensiblement signe vers l’inexorable écoulement du temps et la conscience de son éternel retour. Le plasticien n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur le double sens de la gravité, renvoyant la loi physique à son interprétation affective, la dynamique de la nature à la solennité qu’elle impose.
Florian Gaité, février 2015
« Monolithes »
Cette série se concentre sur le travail de la surface plane et rompt avec l’utilisation du balancier qui prévalait jusque là dans sa démarche. En jouant cette fois sur le mouvement d’un anneau excurvé, porté par deux fines tiges, Damien Bénéteau sculpte un iris décliné en trois formes — sphérique, ovoïde, pavillonnaire — qu’il place quasiment au centre de ses parallélépipèdes. Les transformations produites par la lumière, poussées jusqu’à faire perdre de vue sa source réelle, s’accompagnent d’un léger bruit, amplifié par résonance, conférant aux œuvres une présence manifeste. Non sans rappeler le mystérieux totem kubrickien de 2001, L’Odyssée de l’espace, chacune de ces stèles noires, corps brut et lieu d’intrigue, oscille ainsi entre puissance de séduction et mise à distance inquiétante.
FG, février 2015
SPHEROLITHE (2015)
Sculpture au sol
Aluminium, acier inoxydable, source lumière LED
H : 135 cm L : 64 cm P : 20 cm
« Reliefs »
Damien Bénéteau expérimente un dispositif formel radical, remontant aux racines de sa démarche. Ses monochromes noirs sur tôle font en effet dialoguer volume géométrique et dégradé de lumière pour donner au matériau une plasticité en mouvement. Chaque Relief laisse ainsi apparaître en son centre un disque légèrement incurvé ou au contraire bombé qui se détache à peine de la surface, installant une différence de perception minimale au cœur de la matière. Mais alors que dans ses travaux précédents, les transformations optiques étaient portées par desdispositifs lumineux et mécaniques internes à la sculpture, Damien Bénéteau compte ici sur la circulation du spectateur autour de l’œuvre pour activer une vision dynamique qui en dévoile les infimes variations. En travaillantl’inframince, l’événement tout juste perceptible, il met ici en branle l’imagination et la sensorialité du spectateur, plongé dans les interstices sculpturaux et picturaux qui se crént sous ses yeux.
FG, Avril 2015
Sculpture murale
Aluminium
H : 140 cm L : 108 cm P : 4 cm
Sculpture murale
Aluminium
H : 99 cm L : 82 cm P : 3 cm
mercredi 12 février 2014
OPTICAL VARIATIONS
In praise of shadow and light
What is there in the visible and predictable?
What is there in a light phenomenon which, solely through the artifice of oscillatory motion, plays at transforming our vision and shifting notions of space to the point where its relation to time becomes diluted?
Damien Bénéteau’s luminous objects - kinetic sculptures, almost - seem to be there purely to challenge our perceptions of the volumes they appear to populate mechanically. It’s as if machines were to take on a body and soul through the light they exude and impose their own pace, their own lives.
This hand-to-hand contact with the light and the void far exceeds the mere effect - the vain artifice of suspending time - to reveal a more human dimension through our fascination for perfectly-mastered motion. As if our eyes, thus saturated with these flashes of light, were left hypnotized, almost completely frozen.
Reducing the artist to a sculptor would be too much of a shortcut: he worked as a photographer for over 10 years, and he draws and fashions his forms with almost surgical precision. The play of shadow and light, the surface treatment - sometimes shiny, sometimes matte - the chrome and deep black, everything here constantly reminds us of his obsession with the image and its relationship with a precious mechanical device serving as an extension for the hand.
The pendulum itself leaves no room for chance: it irreversibly absorbs and freezes any instant in life with the stubborn oscillation of perpetual motion.
This is obviously what Damien Bénéteau is striving to achieve – coerce us to see and think, become the eye before the mind – and that imbues his work with a poetic, timeless dimension.
And of course, because through the aesthetics of the objects they project, he transcends whatever remains of their trivial functionality to emanate new powers of emotion.
Jean marc Dimanche, janvier 2014
OPTICAL VARIATIONS
Éloge de l’ombre… et de la lumière…
Que dire du visible et du prévisible ?
Que dire d’un phénomène lumineux qui par le simple artifice du mouvement
oscillatoire, s’amuse à transformer notre vision, à déplacer la notion d’espace
jusqu’à diluer notre rapport au temps ?
Les objets lumineux de Damien Beneteau, ses sculptures cinétiques devrait-on dire, n’ont l’air d’être là que pour nous interroger sur notre perception des volumes qu’elles semblent mécaniquement habiter. Un peu comme des machines prendraient corps et âme à travers la lumière qu’elles respirent en imposant leur propre rythme, leur propre vie.
Ce corps à corps avec la lumière et avec le vide dépasse évidemment le simple effet, l’artifice vain de suspendre le temps, pour nous donner à voir une dimension humaine à travers la fascination d’un mouvement si parfaitement maîtrisé. Un peu comme
si notre regard saturé de ces éclats de lumières s’en trouvait hypnotisé, presque totalement figé.
Réduire l’artiste à un sculpteur serait trop simple quand on sait qu’il a été photographe pendant plus de 10 ans, et qu’il dessine et façonne ses formes
avec une précision quasi chirurgicale. Les jeux d’ombre et de lumière, le traitement
des surfaces parfois brillantes, parfois mates, les chromes et les noirs profonds,
tout ici nous rappelle sans cesse cette obsession de l’image, ce rapport aussi
à la mécanique précieuse de l’appareil qui prolonge la main.
Le mouvement pendulaire ne laisse pas lui non plus de place à l’imprévisible,
qui absorbe et fige définitivement tout instant de vie à travers l’oscillation obstinée
du mouvement perpétuel.
C’est sans doute cette finalité vers laquelle Damien Bénéteau veut tendre,
à nous forcer à voir et à réfléchir, à devenir l’œil avant même que l’esprit,
qui donne à ses œuvres une dimension poétique autant qu’intemporelle.
Bien sûr aussi parce qu’à travers l’esthétique des objets qu’ils projettent,
il transcende ce qui peut leur rester de trivialité fonctionnelle, pour les éclairer
d’un nouveau pouvoir émotionnel.
Jean marc Dimanche, janvier 2014
CIRCULAR VARIATIONS, 2014
Polished and lacquered Stainless-stell,
anodized aluminium, source LED/
Inox microbillé laqué,
aluminium anodisé, éclairage LED
H: 55 inchs L: 42 inchs W: 10 inchs
H: 140cm L: 108cm P: 24 cm
PARABOLIC VARIATIONS, 2013
Anodized aluminium, source LED/
Aluminium microbillé, éclairage LED
H: 71 inchs L: 39 inchs W: 8 inchs
H: 180cm L: 100cm P: 20 cm
LENGTH VARIATIONS, 2012-2013
Polished Stainless-stell,anodized aluminium,
black lacquered steel, source LED/
Inox poli, aluminium micro billé,
métal laqué noir poli, éclairage LED
H: 98 inchs L: 24 inchs W: 23 inchs
H: 48 inchs L: 14 inchs W: 12 inchs
SPATIAL VARIATIONS, 2012 Polished Stainless-stell,anodized aluminium, black lacquered steel, source LEDInox poli, aluminium micro billé, métal laqué noir poli, éclairage led. H: 100 inchs L: 62.9 inchs W: 15.7 inchs H: 254cm L: 160cm P: 40cm
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